Préparatifs

Préparatifs :   

Lors d'un futur voyage en Asie, mon continent de prédilection, ne serait-il pas temps de découvrir celui que je ne connais toujours pas ?

J'ai une grande habitude de ce continent avec seize incursions dans treize pays différents (Brunéi Darussalam, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Philippines, Singapour, Sri Lanka, Thaïlande) mais toujours pas celui là !

Avec 4,7 milliards d'habitants, soit environ 60% de la population mondiale, pouvez-vous imaginer les différences notables que l'on puisse y rencontrer ?

Même, s'il y a des ressemblances d'un pays asiatiques à l'autre, de nombreuses particularités demeurent.

L'Homme façonne sa planète aussi bien au niveau des paysages, que de l'architecture, de la gastronomie, des arts, des tenues vestimentaires, des rites, des us et coutumes, des religions, des techniques ... 

Je ne connais aucun être humain identique. Nous sommes tous différents. Le voyage permet tout simplement de bousculer, de confronter nos habitudes à celles des autres.

Ces différences, ne sont-elles pas la source de notre richesse, à tout un chacun ?

A plusieurs reprises, des baroudeurs chevronnés m'ont avertie des désagréments du rabattage et/ou bakchich en vigueur. C'est certainement pour cela, qu'inconsciemment,  je n'y suis jamais allée, privilégiant d'autres destinations. 

Mais, ne faut-il pas mettre ses a priori de côté ?

Pour se faire, j'ai commencé a étudié quelques notions géographiques de ce pays, géographie physique, bien évidemment mais pas seulement ; j'ai axé, notamment, sur les transports. Comme dans tous les périples, un des points les plus épineux, ce sont eux. C'est bien pour cela que les touristes pressés se jettent sur les Tours-opérateurs,  n'ayant ni le temps, ni l'envie de s'occuper de cette logistique minutieuse, ne sachant ni réellement comment faire ou bien appréhendant, tout simplement, l'inconnu.

Pour ma part, j'ai tout mon temps, je ne suis absolument pas pressée.  Ayant acquis une certaine habitude des déplacements, je jongle avec les différents moyens de transport mis à ma disposition. Quant à l'imprévu, j'apprends à en mesurer et à en accepter les aléas, sachant que l'inconnu suscite, en moi, une certaine émulation. 

Alors, celui-ci, toujours laissé pour compte, jusqu'à présent, j'ai bien envie d'y aller faire un petit tour, en tête-à-tête. Mais comment découvrir le site le plus prestigieux de ce pays, en échappant au tourisme de masse ? Peut-être tout simplement en naviguant par ses propres moyens au sein de celles qui y sont contiguës ! J'ai nommé les baies de Lan Ha ou celle de Bai Tu Long.

Pour sortir des sentiers battus, comme l'on dit, il faut être en mesure de se débrouiller seul. Etre autonome ou tout au moins semi-autonome, en tentant de maîtriser, a minima, la destination sous les différents aspects qui font partie intégrante du voyage. 

Vous l'avez compris, je vais potasser les différentes données mises à ma disposition comme pour valider un diplôme universitaire. Ainsi, lorsque j'en saurais un peu plus qu'aujourd'hui, je définirais les simples contours de mon futur trip puis...     ...vogue la galère !

 

Durée : 2 mois

Quand : du 5 décembre 2024 au 4 février 2025

Moyens de locomotion envisagés :

vol international Lufthansa Marseille Hong kong       A/R   505 euros  

transports publics locaux : bus, autocar, train, avion, location de vélo

transports personnels : embarcation pneumatique

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